En ce 8 mars, journée internationale du droit des femmes je pense à mes sœurs. Je pense aussi à cette femme que j’ai été arrivant terrorisée, il y a 6 ans jour pour jour (comble de l’ironie) dans un commissariat pour demander protection.
Nous sommes l’autre moitié de l’humanité, la moitié bafouée et violentée de façon tellement systémique que parfois nous ne nous en rendons même pas compte tellement cela est devenu normal et tellement on se dit que nous on a de la « chance » parce que c’est « pire ailleurs ». Perversion d’un patriarcat qui nous apprend à aimer nos bourreaux, le système qui nous opprime (et parfois à collaborer avec lui) et à négliger nos sœurs d’ici et d’ailleurs. Je suis « spirituelle » mais je suis aussi « politique ». Ma spiritualité n’est pas séparée de ma vie de citoyenne. Pour faire sens ma spiritualité se doit d’être incarnée. En fait je pense que tout est spirituel comme tout est politique. Prôner œuvrer pour le féminin « sacré », suivre une voie spirituelle féminine sans avoir une pensée (et des actions !) féministe est à mon sens incohérent. Soutenir la vie c’est soutenir toutes les vies. Honorer le sacré ce n’est pas uniquement par des prières et des rituels et seulement lorsque c’est facile, que ça nous concerne et que ça nous arrange.
J’ai tant à dire sur le sujet. J’en parle peu sur ces réseaux mais celles et ceux qui me connaissent dans la vraie vie savent mon engagement autant spirituel que politique.
Je m’arrête ici pour ce soir en vous partageant une médecine pour les femmes blessées. Une médecine à avoir chez soi pour soi, pour une sœur, une fille, une amie, à partager en toute sororité.
Cette médecine est celle de l’élixir floral d’alchémille commune, l’élixir floral de la femme blessée dans sa féminité. Il permet d’atténuer les traumas liés au féminin : violences sexuelles, gynécologiques (interventions médicales/chirurgicales sur la sphère uro-génitale et les seins)… toutes les fois où une femme est meurtrie dans son corps, où violence est faite en son temple.
Prendre 3 gouttes pures sous la langue 3 à 4 fois par jour. Sans contre-indication ni effets secondaires.
Et surtout demandez de l’aide
Le numéro national pour les violences faites aux femmes est le 3919
Je rappelle aussi que j’offre chaque mois une consultation gratuite (soin, écoute, guidance etc…) à une « célibattante » (une mère célibataire en galère financière). Passez le mot et contactez-moi si besoin.
Avec tout plein d’amour, de mon cœur à toi ma sœur